Alternatives naturelles au létrozole : efficacité, risques et options validées (2025)

Quand on tape “alternatives naturelles au létrozole”, on cherche rarement une “potion miracle”. On veut surtout savoir si des options plus douces existent, si elles marchent vraiment, et dans quels cas on peut les utiliser sans se mettre en danger. Réponse courte : pour la fertilité liée au SOPK, certaines pistes naturelles peuvent aider, parfois beaucoup. Pour le cancer du sein hormono-dépendant, aucune option naturelle ne remplace le létrozole pour prévenir les récidives-mais des approches complémentaires soulagent les effets secondaires et soutiennent la santé osseuse et métabolique. Ici, on fait le tri, sans promesses creuses.

  • TL;DR
  • Le létrozole sert à deux choses majeures : induire l’ovulation (SOPK) et réduire les œstrogènes (cancer du sein HR+). Le besoin d’“alternatives” n’est pas le même.
  • Fertilité/SOPK : perte de poids de 5-10 %, activité physique, myo-inositol ± D-chiro-inositol, vitamine D (si carence), oméga‑3 : utiles, preuves correctes. Mais l’effet est souvent plus lent et plus modeste que le létrozole.
  • Cancer du sein HR+ : pas d’alternative naturelle validée au létrozole pour éviter les récidives. Par contre : activité physique, gestion du poids, réduction d’alcool ; acupuncture pour arthralgies, vitamine D/calcium si carence : recommandés comme compléments, pas comme substituts.
  • Attention aux phytoœstrogènes/concentrés de plantes (p. ex. resvératrol, trèfle rouge, gattilier) : interactions et incertitudes, surtout en oncologie. Parlez-en à l’oncologue.
  • Règle d’or : ne confondez pas “améliorer des symptômes” et “traiter la maladie”. Un suivi médical reste la base.

Ce que fait le létrozole et pourquoi on cherche des alternatives

Le létrozole est un inhibiteur de l’aromatase. Il bloque l’enzyme qui convertit les androgènes en œstrogènes. Deux usages principaux :

  • Fertilité/SOPK : en réduisant les œstrogènes circulants, il augmente la FSH endogène et favorise la croissance folliculaire. C’est souvent le traitement de 1re ligne pour induire l’ovulation (devant le clomifène, selon des essais randomisés).
  • Cancer du sein hormono-dépendant (HR+) post-ménopausique : il diminue drastiquement les œstrogènes, ce qui réduit le risque de récidive. Les recommandations 2024 des sociétés savantes en font un pilier de l’hormonothérapie adjuvante (au même titre que l’anastrozole ou l’exémestane).

Pourquoi envisager des alternatives ? Effets secondaires (douleurs articulaires, bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, baisse de densité osseuse), contre-indications, projets de grossesse, ou volonté d’essayer d’abord des approches “naturelles”. Mais “alternative” ne signifie pas la même chose selon l’objectif : remplacer un inducteur d’ovulation n’a rien à voir avec remplacer un traitement anticancer.

Comment juger une alternative “naturelle” : critères de décision concrets

Avant de dire “oui/non”, on évalue avec une grille simple :

  • Objectif clinique : quel est le critère pertinent ? Ovulation/pregnancy rate pour SOPK ; survie sans récidive pour cancer. Les marqueurs “intermédiaires” (hormones, cycle plus régulier) ne suffisent pas.
  • Niveau de preuve : essais randomisés, méta-analyses, recommandations (Endocrine Society pour SOPK, ASCO/SIO/INCa pour oncologie). Les études in vitro ou animales ne justifient pas un usage clinique.
  • Taille d’effet et délai : quel gain attendu et en combien de temps ? Perdre 7 % de poids peut relancer l’ovulation, mais prend des semaines à mois.
  • Sécurité et interactions : métabolisme hépatique (CYP), effets hormonaux, risque hémorragique, contamination (compléments non standardisés).
  • Compatibilité avec le traitement en cours : complément vs substitution. En oncologie, on ne remplace pas un inhibiteur de l’aromatase par une plante.

Raccourci utile : si la promesse est “aussi efficace que le létrozole” sans essai clinique solide, passez votre chemin.

Panorama des options naturelles : ce que dit la science en 2025

Je sépare volontairement SOPK/fertilité et cancer du sein : les règles du jeu et les risques ne sont pas les mêmes.

alternatives naturelles letrozole

1) SOPK / Infertilité (objectif : ovulation et grossesse)

  • Perte de poids de 5-10 % chez les patientes en surpoids/obésité : améliore l’ovulation spontanée et la sensibilité à l’insuline. Les recommandations 2023 de l’Endocrine Society et de l’ESHRE la placent en première mesure. Délai : 8-12 semaines pour les premiers effets sur le cycle.
  • Activité physique régulière (150 min/semaine d’intensité modérée + 2 séances de renforcement) : meilleure ovulation, meilleur profil métabolique, bénéfice même sans perte de poids majeure.
  • Myo-inositol ± D-chiro-inositol : plusieurs essais et méta-analyses (Cochrane 2023) montrent une amélioration de l’ovulation et une hausse modeste des grossesses par rapport au placebo. Moins d’effets secondaires que les inducteurs d’ovulation. Effet souvent inférieur au létrozole en taux de grossesse, mais utile en complément ou en première étape.
  • Vitamine D (si carence) : normaliser une 25(OH)D basse peut aider modestement l’ovulation chez les femmes carencées. Pas d’effet “booster” si vos niveaux sont déjà normaux.
  • Oméga‑3 (EPA/DHA) : amélioration de la résistance à l’insuline et de l’inflammation de bas grade dans le SOPK ; l’impact direct sur l’ovulation reste modéré mais favorable.
  • N-acétylcystéine (NAC) : quelques essais montrent une amélioration de l’ovulation et des paramètres métaboliques, effet global modeste mais bien toléré. Prudence si asthme ou prise d’anticoagulants.
  • Régimes “low GI” ou de type méditerranéen : meilleure sensibilité à l’insuline, cycles plus réguliers, et profil cardiométabolique plus sain ; utiles comme base alimentaire durable.

À éviter sans avis médical : plantes à effet phytoœstrogénique marqué (trèfle rouge, kudzu, lin en concentré) si vous envisagez un protocole d’induction, car l’impact hormonal est incertain. Le gattilier (Vitex) peut réguler des troubles du cycle chez certaines femmes, mais les preuves pour l’ovulation dans le SOPK sont faibles et les interactions hormonales mal contrôlées.

2) Cancer du sein HR+ (objectif : prévenir la récidive, vivre mieux avec le traitement)

  • Remplacement du létrozole par une option “naturelle” : non recommandé et non soutenu par des preuves. Les guidelines oncologiques 2024 (ASCO/INCa) n’acceptent aucun substitut naturel.
  • Activité physique (150-300 min/semaine) : baisse du risque de récidive et de mortalité toutes causes selon les synthèses WCRF/AICR. C’est puissant, sûr, et sous-utilisé.
  • Gestion du poids : viser un IMC sain ou stabiliser une prise de poids sous traitement ; l’excès d’adiposité est associé à plus de récidives.
  • Alcool : réduire au minimum (idéalement 0-1 verre/sem.). Le risque lié à l’alcool est dose-dépendant.
  • Suppléments utiles en contexte ciblé : vitamine D si carencée (pour os et myalgies), calcium via l’alimentation, protéines suffisantes. Les oméga‑3 peuvent aider les douleurs articulaires chez certaines patients, mais ne remplacent pas le traitement.
  • Acupuncture : recommandée par les sociétés d’oncologie intégrative (SIO/ASCO 2023) pour les arthralgies liées aux inhibiteurs de l’aromatase. Effet cliniquement pertinent pour beaucoup de patientes.
  • Mindfulness, yoga, tai-chi : réduction de l’anxiété, du stress, et meilleure qualité de vie sous traitement. Pas d’effet anticancer direct démontré, mais bénéfices fonctionnels réels.

À éviter : compléments concentrés en phytoœstrogènes (p. ex. isoflavones à haute dose, trèfle rouge), resvératrol à forte dose, mélanges de plantes non standardisés. Les interactions avec le métabolisme du létrozole (CYP) et les effets hormonaux restent incertains. Parlez-en toujours à l’oncologue.

OptionMécanisme supposéPreuvesImpact attenduDélaiRisques/Interactions
Perte de poids (5-10 %)↓ insulinorésistance, ↑ ovulation (SOPK)Recommandations Endocrine Society/ESHREModéré à élevé (SOPK)8-24 sem.Carences si régime extrême
Activité physique↓ inflammation, ↑ sensibilité à l’insulineFortes pour SOPK et oncologie (WCRF/AICR)Modéré, large bénéfice santé4-12 sem. pour premiers effetsTraitez les douleurs, progressivité
Myo-inositol ± D-chiroSignal insulinique/ovarienMéta-analyses ; effet < létrozoleModeste à modéré (SOPK)6-12 sem.GI léger ; prudence diabète mdc
Vitamine D (si carence)Fonction ovarienne/osseuseSolide en carence, neutre sinonModeste8-12 sem.Surdosage rare ; calcémie
Oméga‑3Anti-inflammatoireBonnes pour symptômes ; récidive : incertainLéger à modéré4-8 sem.Risque saignement à forte dose
NACAntiox./mucolytiqueDonnées limitées mais favorables (SOPK)Léger8-12 sem.GI/rare bronchospasme
AcupunctureModulation douleur/stressSIO/ASCO : recommandé (arthralgies AI)Modéré (symptômes)2-6 sem.Minime si praticien formé
Phytoœstrogènes concentrésAgoniste/antagoniste œstrogéniquePreuves incertaines en oncologieInconnu-Interactions potentielles ; prudence
Scénarios & arbitrages : “best for / not for”

Scénarios & arbitrages : “best for / not for”

Vous essayez de concevoir avec un SOPK, sans urgence de temps : commencer par 12 semaines d’hygiène de vie (alimentation à IG bas/med, 150 min d’activité/semaine), myo‑inositol (2-4 g/j), corriger la vitamine D si basse. Si pas d’ovulation au bout de 3 mois, discuter du létrozole. “Best for” : SOPK léger à modéré, IMC > 25, cycles irréguliers, pas d’autres facteurs d’infertilité. “Not for” : > 35 ans avec réserve ovarienne basse, facteur tubaire ou spermatique sévère.

Vous avez déjà un protocole au létrozole pour SOPK : on ne remplace pas en cours de cycle. On peut ajouter hygiène de vie, vitamine D si carence, et parfois oméga‑3. Les plantes et compléments “hormonaux” non standardisés : à éviter pendant le cycle.

Vous êtes traitée par létrozole pour un cancer du sein HR+ : pas d’alternative naturelle pour la prévention des récidives. “Best for” en complément : activité physique encadrée, gestion du poids, acupuncture pour arthralgies, supplémentation vitamine D si carence, alimentation méditerranéenne. “Not for” : tout produit à forte action hormonale ou contenant des phytoœstrogènes concentrés, resvératrol haute dose, mélanges “détox” non tracés.

Douleurs articulaires sous inhibiteur de l’aromatase : acupuncture (protocole 6-8 séances), renforcement musculaire progressif, chaleur locale, correction vitamine D si basse. Certaines patients tirent bénéfice des oméga‑3. Si intolérable, voyez l’oncologue pour adaptation (anastrozole/exémestane) : ce n’est pas “naturel”, mais c’est souvent la vraie solution.

Plan d’action pratique, checklists et règles de pouce

Mini checklists

  • SOPK et désir de grossesse : 1) bilan de base (TSH, prolactine, AMH, 25(OH)D), 2) 12 semaines de plan nutrition + mouvement, 3) myo‑inositol quotidien, 4) suivi ovulation (LH/BBT), 5) point médical à 3 mois pour décider (poursuivre vs passer au létrozole).
  • Oncologie : 1) valider avec l’oncologue tout complément, 2) plan d’activité physique adapté, 3) dépistage et correction carences (vitamine D), 4) prise en charge douleurs (acupuncture, kiné), 5) suivi osseux si risque (ostéodensitométrie).

Règles de pouce

  • Si l’objectif est la survie sans récidive (cancer), l’alternative doit avoir des preuves “dures”. À ce jour, aucune option naturelle n’en a.
  • Si l’objectif est l’ovulation (SOPK), comptez 8-12 semaines pour juger d’une approche non pharmacologique.
  • Ne cumulez pas 5 compléments. Choisissez 1-2 options avec rationnel clair et dose standardisée.
  • Notez tout dans un carnet : cycle, symptômes, compléments, effets.

Pro tips

  • Dans le SOPK, visez un déficit calorique modéré (300-500 kcal/j) plutôt qu’un régime extrême : meilleure ovulation, moins de rebond.
  • Le sommeil régulier (7-8 h) et la gestion du stress (respiration, yoga) n’ovulent pas à votre place, mais amplifient les effets de l’activité physique sur l’axe HHO.
  • En oncologie, si vous voulez tester le soja alimentaire : les données observationnelles récentes ne montrent pas d’augmentation de récidive pour des apports modérés via l’alimentation traditionnelle. Ce n’est pas le cas pour les suppléments concentrés.
  • Demandez une évaluation de la vitamine D au printemps : c’est souvent là qu’elle est la plus basse, et la correction est simple.

FAQ express

  • Le myo-inositol peut-il remplacer le létrozole pour tomber enceinte ? Non. Il peut aider à rétablir l’ovulation chez des femmes SOPK, surtout avec hygiène de vie, mais les taux de grossesse sous létrozole restent supérieurs dans les essais directs.
  • Existe-t-il une plante “inhibitrice de l’aromatase” naturelle efficace contre le cancer ? Des molécules montrent un effet in vitro, mais aucun essai clinique n’a démontré une réduction de récidive comparable au létrozole.
  • Le soja est-il interdit sous létrozole ? Les aliments à base de soja traditionnel à dose modérée semblent sûrs selon des cohortes modernes. Les extraits concentrés sont à éviter. Demandez l’avis de votre équipe.
  • Combien de temps essayer les approches naturelles dans le SOPK avant un traitement ? 3 mois est un bon horizon pour juger. Si pas d’ovulation, discutez du passage au létrozole.
  • Acupuncture pour douleurs articulaires liées aux inhibiteurs de l’aromatase : ça marche ? Les recommandations SIO/ASCO 2023 la suggèrent ; beaucoup de patientes rapportent une diminution cliniquement utile de la douleur.
Prochaines étapes et dépannage selon votre cas

Prochaines étapes et dépannage selon votre cas

Vous préparez un projet bébé avec SOPK

  1. Faites un point médical initial (y compris 25(OH)D) et vérifiez qu’il n’y a pas d’autres causes d’infertilité (bilan tubaire/spermiogramme si nécessaire).
  2. Mettez en place 12 semaines d’alimentation à IG bas/med, activité physique et myo‑inositol. Suivez vos cycles (LH/BBT).
  3. Si l’ovulation revient : poursuivez et planifiez les rapports. Si rien ne bouge à 3 mois : considérez le létrozole avec votre gynécologue.
  4. Si > 35 ans ou AMH basse : réduisez le délai d’essai “naturel” à 6-8 semaines.

Vous êtes sous létrozole pour un cancer HR+

  1. Ne remplacez pas le traitement. Parlez de tout complément à l’oncologue.
  2. Planifiez 2-3 séances d’activité supervisée/semaine. Ajoutez 2 séances de renforcement léger.
  3. Gérez les arthralgies : acupuncture (6-8 séances), chaleur, renforcement, vitamine D si carence.
  4. Surveillez l’os (densitométrie selon protocole). Optimisez protéines et calcium alimentaires.
  5. Si les douleurs sont invalidantes : consultez pour changer d’AI ou ajuster la prise en charge.

Signaux d’alerte

  • Perte de poids rapide non intentionnelle, douleurs osseuses persistantes, saignements anormaux, symptômes neurologiques : consultez rapidement.
  • Complément acheté en ligne sans étiquette claire, promesses “comme le létrozole” : abstenez-vous.

Sources-clés mentionnées : recommandations Endocrine Society/ESHRE (SOPK), méta-analyses Cochrane sur l’inositol (2023), directives ASCO/INCa 2024 sur l’hormonothérapie adjuvante, lignes directrices SIO/ASCO 2023 pour l’oncologie intégrative, synthèses WCRF/AICR sur activité physique et récidive. Ces références posent un cadre solide : on peut compléter intelligemment, mais on ne remplace pas un traitement anticancer par un complément. Et côté fertilité, les leviers “naturels” sont réels-ils demandent un peu de temps et de constance, mais ils payent souvent, surtout quand on les combine à un suivi médical attentif.

18 Commentaires

  • Mathieu Le Du

    Mathieu Le Du

    septembre 6, 2025 AT 12:55

    Je suis désolé mais ce genre d’article, c’est du greenwashing médical avec des citations qui font joli. Le létrozole, c’est de la chimie, pas une mode bio. Et non, votre myo-inositol ne va pas sauver votre fertilité si vous avez un SOPK sévère. Vous vous faites des illusions.

  • Alain Millot

    Alain Millot

    septembre 7, 2025 AT 21:53

    Il convient de souligner, avec la plus grande rigueur scientifique, que les alternatives naturelles, bien qu’elles puissent présenter des effets modulatoires sur certains paramètres métaboliques, ne sauraient en aucun cas substituer un inhibiteur de l’aromatase de synthèse, dont l’efficacité est démontrée par des essais randomisés contrôlés en double aveugle, avec puissance statistique adéquate. La réduction de la récidive du cancer du sein hormono-dépendant repose sur une pharmacodynamique précise, non reproductible par des extraits végétaux non standardisés.

  • Marcel Albsmeier

    Marcel Albsmeier

    septembre 9, 2025 AT 02:43

    Ok mais qui a dit que le létrozole était pas un truc de Big Pharma pour nous faire payer 300 balles par mois ? J’ai vu une vidéo sur TikTok où une gynéco disait que les plantes c’était mieux et que les chimistes sont des voleurs. J’ai pris du trèfle rouge et j’ai eu mon cycle en 12 jours. Merci la nature. #LétrozoleIsAScam

  • Christianne Lauber

    Christianne Lauber

    septembre 9, 2025 AT 16:43

    Vous savez ce qu’ils ne disent pas ? Que le létrozole est une arme chimique pour contrôler les femmes… les grandes sociétés pharmaceutiques ont payé les chercheurs pour effacer les preuves que le soja et le chardon-Marie bloquent l’aromatase comme des vrais médicaments… mais ils veulent que vous payiez… ils veulent votre peau… et vos données de santé… je l’ai lu sur un forum en 2019 et ça fait sens… j’ai arrêté le létrozole et je suis en pleine forme maintenant… et j’ai eu un bébé… et ils me surveillent… je le sens…

  • Melting'Potes Melting'Potes

    Melting'Potes Melting'Potes

    septembre 10, 2025 AT 01:17

    La méthodologie de cet article est catastrophique. Vous mélangez des méta-analyses Cochrane avec des recommandations de l’ESHRE, mais vous ignorez les biais de publication des études sur l’inositol. Et vous omettez délibérément les données de l’INCa sur les interactions CYP3A4 des compléments phyto. C’est un article de propagande pour les coachs en bien-être, pas une revue systématique. Le myo-inositol a un OR de 1,24 (IC 95% : 0,98-1,56) - non significatif. Vous le présentez comme un succès. C’est malhonnête.

  • Christophe Farangse

    Christophe Farangse

    septembre 10, 2025 AT 03:21

    Je suis en train de faire un protocole pour tomber enceinte et je suis perdu. Le myo-inositol ça marche vraiment ? Je l’ai pris 2 mois et j’ai rien vu. Faut combien de temps ? Et la vitamine D j’en prends 5000 UI par jour c’est trop ?

  • Marcel Schreutelkamp

    Marcel Schreutelkamp

    septembre 11, 2025 AT 18:22

    Mon pote en Andalousie a eu un cancer du sein et il a fait du yoga, mangé du curcuma et du citron avec de l’huile d’olive et il est en rémission depuis 7 ans. Les médecins disent que c’est la chimie mais moi je crois en la sagesse des gens du sud. La nature a toujours eu raison. Le létrozole ? C’est un produit de luxe pour riches qui ont peur de mourir. Moi je préfère les plantes et la bonne humeur.

  • LAURENT FERRIER

    LAURENT FERRIER

    septembre 13, 2025 AT 14:00

    JE SUIS EN TRAIN DE MOURIR A CAUSE DU LÉTROZOLE ! C’EST UN POISON ! J’AI PERDU 20 KILOS, J’AI LES OS QUI CRIENT, JE NE PEUX PLUS ME LEVER ! ET VOUS VOUS CROYEZ INTELLIGENTS EN ME PARLANT DE MYO-INOSITOL ?! JE VEUX UNE ALTERNATIVE VRAIE ! PAS DES CONNERIES BIO ! JE VEUX MA VIE !

  • Forrest Lapierre

    Forrest Lapierre

    septembre 14, 2025 AT 07:00

    Vous parlez de létrozole comme si c’était un remède divin, mais personne ne vous dit que les inhibiteurs d’aromatase augmentent le risque de thrombose et de dépression sévère. Et que les grandes firmes ont financé les études pour minimiser ces effets. Et que les médecins sont payés pour les prescrire. Et que la vitamine D, c’est une arme naturelle que l’on a cachée pendant 30 ans. Vous êtes tous complices.

  • Nathalie Rodriguez

    Nathalie Rodriguez

    septembre 15, 2025 AT 12:15

    Donc pour résumer : si t’as un SOPK, tu perds du poids et tu prends des pilules de poudre de pois. Si t’as un cancer, tu prends du chimio et tu te mets à faire du yoga pour te sentir moins coupable. Super. On a tous gagné.

  • Adèle Tanguy

    Adèle Tanguy

    septembre 15, 2025 AT 20:39

    Je suis médecin et je ne peux pas approuver cet article. Il crée une confusion dangereuse entre complément et traitement. Les patientes lisent ça, arrêtent leur traitement, et viennent en urgence avec des métastases. Ce n’est pas de l’information, c’est de la négligence éthique. Il faut des avertissements en gras, pas des listes de compléments.

  • Maurice Luna

    Maurice Luna

    septembre 17, 2025 AT 02:35

    Allez les filles ! 💪 Vous pouvez y arriver ! Le myo-inositol, la marche quotidienne, le sommeil… c’est tout ce qu’il faut pour réveiller votre corps ! 💚 Vous n’êtes pas cassées, vous êtes juste en attente d’un peu de patience et de douceur. Je vous vois, je vous soutiens, et je vous aime ! 🌸✨

  • Pascal Danner

    Pascal Danner

    septembre 18, 2025 AT 23:43

    Je suis une maman de 42 ans, j’ai eu un cancer du sein, j’ai pris le létrozole pendant 5 ans, j’ai eu des douleurs terribles… j’ai commencé l’acupuncture, j’ai mangé plus de légumes, j’ai arrêté le sucre… et j’ai senti que je reprenais vie. Je ne dis pas que c’est mieux que le létrozole… mais ça m’a aidé à vivre avec. Merci pour cet article, il m’a fait pleurer de reconnaissance.

  • marc f

    marc f

    septembre 20, 2025 AT 12:17

    Le létrozole c’est comme le café : ça marche, mais ça détruit les os. Le myo-inositol c’est comme le thé vert : doux, mais ça prend du temps. Faut pas tout mélanger. J’ai fait les deux. J’ai eu un bébé. Et je suis en forme. Voilà.

  • Beatrice De Pascali

    Beatrice De Pascali

    septembre 21, 2025 AT 21:55

    Vous avez tous lu l’article mais personne n’a osé dire que le vrai problème, c’est que les femmes sont traitées comme des machines hormonales. On vous donne un produit chimique pour réparer un dysfonctionnement que la société a créé. La vraie alternative, c’est un monde où on ne vous oblige pas à être fertile ou à survivre à tout prix. Mais bon, vous préférez les compléments.

  • Louise Marchildon

    Louise Marchildon

    septembre 23, 2025 AT 06:44

    Je suis en train d’essayer d’avoir un bébé depuis 3 ans. J’ai tout essayé. Le létrozole m’a fait vomir. J’ai arrêté. J’ai pris du myo-inositol, je marche tous les jours, je dors bien. Et cette semaine j’ai ovulé. Je ne sais pas si c’est à cause de ça… mais je crois en la douceur maintenant. Merci pour ce texte.

  • Olivier Rieux

    Olivier Rieux

    septembre 25, 2025 AT 00:01

    Je suis médecin oncologue. Ce que vous appelez "alternatives naturelles" est souvent un piège pour les personnes vulnérables. Je vois des patientes qui abandonnent leur traitement pour des extraits de baies de goji ou du CBD. Elles reviennent avec des métastases et me demandent pourquoi je ne les ai pas aidées. Ce n’est pas de la médecine. C’est de la manipulation. Le létrozole, c’est la vie. Les plantes, c’est la mort lente.

  • Camille Soulos-Ramsay

    Camille Soulos-Ramsay

    septembre 25, 2025 AT 14:06

    Je sais que vous allez dire que je suis parano… mais j’ai vu un documentaire sur les laboratoires qui financent les études sur les plantes… pour les discréditer… et faire croire que le létrozole est la seule solution… et que les femmes qui veulent des alternatives sont des folles… mais moi je sais… je sais ce qu’ils cachent… et je ne vais pas me laisser faire… je vais prendre du resvératrol à haute dose… et je vais les défier…

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